Matteo Pasqualin, le maestro du réalisme italien
En matière de réalisme, les Caravage, Peterzano et autres Savoldo venus de l’autre côté des Alpes ont trouvé leur digne héritier. Avec lui, point de toiles, de façades et...En matière de réalisme, les Caravage, Peterzano et autres Savoldo venus de l’autre côté des Alpes ont trouvé leur digne héritier. Avec lui, point de toiles, de façades et de panneaux : uniquement de la peau, l’épiderme de celles et ceux qui, depuis 1997, lui accordent sa confiance sans jamais le regretter. Son nom ? Signore Matteo Pasqualin.
Derrière le sourire enfantin et le petit gabarit de Matteo Pasqualin se cache un orfèvre du tatouage réaliste. Son sens aigu de la composition et son talent inné pour les ombrages ne sont que quelques-unes de ses nombreuses qualités.
Ses modèles, il les choisit autant dans la culture pop que dans la mémoire collective, tatouant tantôt Cléopâtre sous les traits d’Elizabeth Taylor, tantôt un flamboyant navire prenant le large. Elvis Presley et Marilyn Monroe le matin, une ballerine se chaussant le soir. La passion du Christ sur un bras, le rire d’un enfant sur l’autre.
Primé pour son œuvre autant chez nos voisins britanniques que sur le sol français, Matteo Pasqualin délaisse souvent son studio italien de Porto Viro pour l’étranger. Du 1er au 3 juillet prochain, il sera à Chaudes-Aigues pour participer au Cantal Ink 2016 et y animera, à côté d’autres grands artistes, un séminaire de tatouage exclusif. Allora, andiamo ?