Steven Chaudesaigues : le tatouage dans la peau… et dans les gènes

Son père est considéré comme l’un des pionniers du tatouage réaliste en France. Son nom de famille – à un tiret près – est associé depuis une poignée d’années au Festival du Tatouage de Chaudes-Aigues, événement estival réunissant quelques-uns des tatoueurs les plus en vue du globe dans un petit village du Cantal. Et même son frère cadet, Wesley, est passé professionnel dans la catégorie dermographe. Et vous auriez voulu que Steven Chaudesaigues tourne le dos au tattoo ?

Sa voix calme et sa carrure de boxeur, Steven Chaudesaigues les trimbale semaine après semaine du studio de tatouage Graphicaderme d’Avignon (collectif de tattoo shops créé à la fin des années 1980 par Stéphane Chaudesaigues) à celui de Chaudes-Aigues.

Ce « fils de » est tombé dès le plus jeune âge dans la marmite du tattoo. « Je suis arrivé tout petit dans le tatouage », confie le principal intéressé. « En regardant faire mon père ou mon oncle. Dès que je n’allais pas l’école, c’est auprès d’eux que j’étais, et ce même après les heures scolaires, ainsi que durant les conventions ». Observer et apprendre : c’est le traitement que s’est réservé d’instinct Steven Chaudesaigues.

La première fois que Steven Chaudesaigues a tatoué ? « Je devais avoir 7 ou 8 ans », confie celui qui, 20 ans plus tard, a su se hisser au rang des tatoueurs les plus en vue du Vaucluse.

S’il ne s’interdit aucun style, Steven Chaudesaigues a fait montre d’un indéniable penchant pour le réalisme et le biomécanique.

Comme chaque premier week-end du mois de juillet, Steven Chaudesaigues tatouera au prochain Cantal Ink de Chaudes-Aigues, aux côtés d’Hannah Aitchison, Shane O’Neill ou encore Matteo Pasqualin. Pour passer sous ses aiguilles avant le Festival du Tatouage, cap sur Avignon… ou sur le Cantal !

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