« Je reviens quand même souvent au réalisme ! »

Rencontre avec Mélissa, 31 ans, qui pique désormais du côté du Hang’Art à La Chapelle-Basse-Mer (Loire-Atlantique). Sa nouvelle adresse, Le Hang’Art, vient juste d’ouvrir ses portes et le lieu...
Le 13 décembre 2016

Rencontre avec Mélissa, 31 ans, qui pique désormais du côté du Hang’Art à La Chapelle-Basse-Mer (Loire-Atlantique).

Sa nouvelle adresse, Le Hang’Art, vient juste d’ouvrir ses portes et le lieu semble prometteur car en plus du tatouage, il s’attache à vouloir faire vivre le vivier culturel local (entre autres) en organisant des expositions et des concerts, ce vieil entrepôt réaménagé où cohabitent avec Mélissa Tattoo le maroquinier Chauss’ki Peut et une couturière a une capacité d’accueil d’environ 200 personnes. 

Quel est ton premier souvenir d‘enfance en matière de tatouage ? 
« Mon père est dans le milieu de la moto et je l’accompagnais quand il se faisait tatouer, je devais avoir six ou sept ans. »

Peux-tu me dire quand est-ce que tu as fait ton premier tatouage ?
« J’avais 17 ans, je me suis fait piquer chez Atypic Studio à La Roche-sur-Yon. Le tatoueur était dans le trip des insectes, et j’aimais bien ce qu’il faisait. J’ai commencé par une pièce sur une bonne partie du dos. »

Quand et comment pour toi le tatouage s’est imposé comme un métier ? 
« Le tatouage est venu à moi. On me disait que je dessinais bien, et qu’il fallait que j’essaie le tatouage. Mais j’étais plutôt réfractaire, puis c’est par la force des choses que j’ai commencé à tatouer. »

Comment cela ?
« Mon frangin et mon ancien copain se sont cotisés pour m’acheter une belle machine, et j’ai commencé en encrant la famille, mes frères, mes collègues de boulot, puis j’ai eu de plus en plus de monde. Je suis complètement autodidacte, je n’ai pas fait d’apprentissage chez un tatoueur. »

Qu’est-ce que tu aimes dans le tatouage ?
« Je me sens à l’aise dans ce monde, j’aime l’échange avec les gens autour de leurs projets. Je tente toujours de les conseiller pour améliorer et affiner leur projet avant de commencer à les piquer. Il est important de prendre son temps. »

Quels sont les styles que tu aimes pratiquer ?
« Après en ce qui concerne les styles,  je touche un peu à tout. Je m’adapte en fonction de la demande des clients. Cela permet de me diversifier, j’aime bien le réalisme et le trash polka, l’ethnique et le tatouage graphique. Mais je reviens quand même souvent au réalisme ! J’utilise beaucoup de noir et de gris dans les pièces que je tatoue, j’ai remarqué que les hommes ne demandent pas forcément des pièces colorées, donc je travaille plutôt le gris ! »

Quelles sont tes influences en matière de tatouage ?
« J’aime l’art en général : je m’intéresse à différents artistes qui font du réalisme, qui ont une une note, une recherche personnelle plutôt que quelqu’un qui va bosser uniquement le old school qui ne demande pas forcément de travail. J’aime le travail bien fait. »

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