Noa Yannì : le tatouage toscan sort les griffes
Aussi talentueux soit-il, l’excellent Matteo Pasqualin n’a pas le monopole du tatouage à l’italienne. À ses côtés, une artiste tire peu à peu son épingle du jeu très disputé...Aussi talentueux soit-il, l’excellent Matteo Pasqualin n’a pas le monopole du tatouage à l’italienne. À ses côtés, une artiste tire peu à peu son épingle du jeu très disputé du « tatuaggio » réaliste. Son nom ? Noa Yannì. À l’occasion de sa participation prochaine au 3ème Cantal Ink 2016, les 2 et 3 juillet 2016 à Chaudes-Aigues, TattooMe vous dresse le portrait de la belle.
S’il symbolise aujourd’hui la nature et le respect de l’environnement, le vert est, au Moyen-Âge, la couleur du mal, du diable et de l’étrange. Pas étonnant que les yeux de Noa Yannì, fort de leur vert éclatant, posent le plus incisif des regards sur des thèmes sombres et délétères.
Des exemples des tatouages réalistes en noir et gris réalisés par l’Italienne ? Du Nosferatu sous les traits de Klaus Kinski au visage ombrageux du maître du suspense Alfred Hitchcock, en passant par d’hypnotisantes succubes et d’inquiétants clowns, les illustrations sont nombreuses… et toutes plus réussies les unes que les autres.
Mais Noa Yannì, encrant à l’année longue dans le studio toscan Noa Ink, ne joue pas uniquement les prêtresses du mal. Dermographe en main, l’artiste transalpine sait aussi faire preuve de douceur : dans son panthéon figurent des chanteurs de rock, des enfants jouant innocemment, des couples mythiques du 7ème Art et des animaux au regard tendre.
Une mythologie plurielle, touffue, qui a contribué au succès de la jeune tatoueuse. Ça, et une technique irréprochable qui fait que les conventions d’Europe et d’ailleurs s’arrachent ses aiguilles…