Loïc Lavenu : au sommet du tatouage graphique

Plus les années passent et plus la planète tattoo peut s’enorgueillir d’une manne grandissante de talents doués d’une vraie superbe artistique. De l’old school au gothique en passant par le japonais, chacun y va de sa spécialité. Aujourd’hui, c’est sur un petit prince du tatouage graphique que s’arrête TattooMe, en la personne de Loïc Lavenu.

Né il y a plus de 30 ans à Montélimar, Xoïl – c’est son alias de tatoueur – a depuis migré à Thonon-les-Bains, puis en Suisse. C’est à Lausanne qu’il exerce désormais son art.

Le travail manuel, la confection, la fougue créatrice, il les côtoie très tôt auprès de son père, tailleur de pierres. Adolescent, il se prend de passion pour la musique… et le tatouage. Lorsqu’il se fait lui-même encrer pour la première fois, il a 19 ans.

C’est une rencontre dans un atelier de tatouage qui marquera le départ de sa carrière. Pendant ses balbutiements, il rencontre Patrick Chaudesaigues (frère du Stéphane du même nom), qui lui prodigue conseils éclairés et sincères encouragements. De fil en aiguille(s), l’artiste à la spectaculaire barbe va trouver son style : ce sera le tatouage graphique.

Loïc Lavenu est parvenu à développer une patte très personnelle, où chaque élément qui l’entoure devient source d’inspiration. Fervent utilisateur de l’informatique pour ses créations, il aime traiter des images anciennes en insufflant en elles des touches contemporaines – et vice versa.

Globe-trotteur très demandé par les conventions de tatouage, il a déjà marqué de sa présence en 2016 les villes de Bologne, de Lille et d’Athènes, et s’apprête à participer au 3ème Cantal Ink, au Corsair Tattoo Ink, ainsi qu’à l’International London Tattoo Convention en septembre 2016. Le temps passe vite pour cet ovni du tatouage moderne… qui encre sans dermographe.

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