« Il faut : dessiner, dessiner, dessiner à fond ! »
Rencontre avec Ruby, tatoueuse et gérante de la Garçonnière, tattoo shop basé à Nice. Elle encre là-bas au côté de ses deux compères de dermographe, Élie et Wonder. Tatouée...Rencontre avec Ruby, tatoueuse et gérante de la Garçonnière, tattoo shop basé à Nice. Elle encre là-bas au côté de ses deux compères de dermographe, Élie et Wonder.
Tatouée pour la première fois à 17 ans en mode « fait à la maison », Ruby est née au sein d’une famille nombreuse où le tatouage est très présent. Il fait partie de sa vie depuis toujours. La tatoueuse de trente-six ans officie désormais à la tête de son propre shop, La Garçonnière. Elle a accepté de répondre aux questions de TattooMe et de présenter son travail — entre autres.
Quand est-ce que tu as décidé de devenir tatoueuse ?
« Le tatouage est pour moi une passion, j’ai du mal à me dire que c’est un job ! Ensuite, mon parcours de tatoueuse est biaisé car plusieurs membres de ma famille sont dans le tatouage. Après une licence en graphisme, quelques petits boulots alimentaires pas vraiment en rapport avec l’image, j’ai commencé en apprenant le métier dans le salon de ma sœur et de mon beau-frère. Avant de pouvoir piquer, j’ai dessiné durant un peu plus d’une année ! »
Le dessin a toujours été présent ?
« Ah oui, j’ai tout le temps dessiné ! D’ailleurs dans le domaine du tatouage, si je pouvais donner un conseil à une personne qui veut se lancer : il faut dessiner, trouver un style, un coup de crayon qui lui est propre. Mais il faut : dessiner, dessiner, dessiner à fond ! »
Pourquoi tu as décidé de te tourner vers le tatouage ?
« Parce que c’est vivant ! Il n’y a rien de fixe, ce n’est pas une image figée comme sur un mur. C’est sur de la peau, cela bouge ! Et puis cela ne s’en va pas. Je ne tatoue pas pour laisser une trace sur le corps des gens, mais pour le personnaliser. »
Peux-tu me dire quels sont les tatoueurs et tatoueuses dont tu aimes le travail ?
« J’en trouve dix par jour de nouveaux. C’est sans fin ! Je suis très inspiré par des tatoueurs étrangers qui font du trash polka. J’aime aussi les choses avec un humour décalé et assez thrash. Mais pour te citer des noms : Léa Nahon et ses mises en scène crayonnées pour faire un effet sketch ou l’Andro Gynette, forcément, pour son côté provoc’. Et on pourrait aussi parler d’Ivana [Ivana Tattoo Art] pour son travail de la couleur. Ouais, j’aime bien ce que tatouent les meufs quand même ! Je ne veux pas faire le côté girl power, mais je suis contente de voir que des femmes s’en sortent dans ce milieu. C’est assez macho comme milieu, il faut vraiment faire ses preuves et avoir un style à part pour se faire remarquer ! »
Quelques mots sur La Garçonnière ?
« C’est une famille, nous sommes trois ! À une heure du matin, nous sommes en train de parler des dessins parfois ! Même si je fais largement les heures qu’il faut, c’est une passion, c’est ma petite maison où je tatoue avec Élie qui vient du street-art et Wonder qui est branché par la photographie ! »
Retrouvez La Garçonnière sur Facebook ou bien leur nouveau site internet.
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