Diogo Quadro : le réalisme sans égal
Diogo Quadro de la Casa de Leoes, ou l’homme qui ne parlait que peu français… …du moins c’est ce qu’il prétend, ce qui finalement ne l’empêche pas de maîtriser...Diogo Quadro de la Casa de Leoes, ou l’homme qui ne parlait que peu français…
…du moins c’est ce qu’il prétend, ce qui finalement ne l’empêche pas de maîtriser l’art du bon juron spontané au fil de ses nombreuses exclamations.
Diogo parle donc (très bien) français, un français acquis durant les trois mois qu’il passe en moyenne chaque année en France.
Quand il n’est pas ici, il vit au Brésil où il est né et tient son propre shop sous l’enseigne « Casa de Leoes », à Porto Allegre.
On rappelle que la version française de la « Casa de Leoes » se situe à Nantes, et c’est par ici : https://www.tattoome.com/fr/org/170/casa-de-leoes
Ce Diogo donc, qui serait presque né avec un crayon entre les doigts, est passé de l’âge enfant à l’adolescence, délaissant le papier pour les murs et je graff.
Puis, sur conseil avisé et répété de ses amis, à la peau… c’est donc un jour qu’il décide d’apprendre à tatouer, tout seul chez lui !
Il ne se met néanmoins à vraiment tatouer qu’à l’âge de 22 ans, gambadant de conventions en séminaires et de séminaires en conventions, pour toujours améliorer sa technique et peaufiner son talent naturel.
Contrairement à sa clientèle locale, les français ont tendance à lui demander des grandes (voir très grandes) pièces, et ça, il adore. Il le dit tout le temps, « j’ai besoin de place pour m’exprimer », peut être une séquelle qu’il a gardé du monde du graff et du street art, et des grands murs vierges où jadis il s’adonnait au tag.
Il n’est donc pas rare qu’il s’attaque à un dos complet, une jambe entière ou une manche entière.
C’est donc certain, il délaissera toujours ses clients au Brésil, pour venir piquer des œuvres d’art aussi colossales que celles aux musées.
Parce que du talent il en a, Monsieur Quadro, et ça se voit, c’est indéniable, ses réalisations sont d’un réalisme époustouflant.
A défaut d’être piqué, on reste cloué, on s’attendrait presque à voir l’aiguille d’un tatouage boussole bouger, ou ses portraits cligner des yeux !
Son tatouage réaliste, on en a pas besoin de parler, on préfère le montrer, aucun problème pour lui si vous souhaitez lui donner une touche de tatouage dark ou horreur ou encore un air latino, n’oublions pas que pour ceux-là, règne une certaine prédisposition liée à ses origines, il peut même vous faire un tatouage réaliste comme par exemple un portrait, d’un modèle portant lui-même des tatouages (par exemple sur les mains).
Assez écrit, voici une sélection de 50 réalisations qui parle d’elle-même…