Alaivaa : le tatouage venu des Samoa
Alaivaa : le nom évoque presque le cri de guerre, une clameur de ralliement proche de notre cocorico national. Pourtant, derrière cette cascade de A se dissimule un maître...
Alaivaa : le nom évoque presque le cri de guerre, une clameur de ralliement proche de notre cocorico national. Pourtant, derrière cette cascade de A se dissimule un maître du tatouage venu de très, très loin. Vous aimez les tatoueurs australiens comme Terence Tait, Dan Molloy ou encore James Mckenna ? TattooMe vous invite à repousser encore plus loin les frontières et vous donne rendez-vous sur les mythiques îles Samoa.
Alaivaa s’inscrit dans la plus pure tradition du tatouage polynésien. Normal, puisqu’il a vu le jour dans le célèbre État d’Océanie, sur un morceau de terre perdu au cœur du Pacifique. C’était en 1991, à Faleasiu. Son père ? Su’a Loli Tikeli, figure mythique du tattoo samoan. Alaivaa Tikeli Loli – c’est son nom complet, duquel il ne retiendra que le premier élément constituant – est le représentant d’une culture pluriséculaire qui s’est toutefois imprégnée de modernité. Sa technique ? Elle est double, hybride, métissée pourrait-on même dire. Pour tatouer, l’artiste de 25 ans oscille avec brio entre outils traditionnels et dermographe.
Si TattooMe vous dresse aujourd’hui son portrait, c’est parce que le jeune et discret maître a rallié la France au début de l’année pour y passer douze mois. En 2016, fanatiques d’un tatouage polynésien exigeant et simples curieux(ses) le trouveront en guest au sein du studio Tiki Tattoo de Nîmes, dans le département du Gard. Quant au premier week-end du mois de juillet, il le passera au Festival International du Tatouage de Chaudes-Aigues qui, en mettant 16 000 kilomètres entre sa prochaine édition et le pays d’origine de l’un de ses invités, n’aura jamais autant mérité l’épithète d’international…