Le tatouage pour un nouveau départ
Le cancer du sein est une maladie qui entame sérieusement la féminité lorsque le sein doit être retiré. Et depuis quelques années, des femmes ont décidé de passer sous...
Le 5 octobre 2016
Le cancer du sein est une maladie qui entame sérieusement la féminité lorsque le sein doit être retiré. Et depuis quelques années, des femmes ont décidé de passer sous les dermographes pour conjurer cette douloureuse période en se réappropriant leur corps.
Le tatouage est utile pour par exemple donner une nouvelle peau à la cicatrice qui reste sur le corps après l’ablation.
Dans le cadre d’Octobre Rose, événement qui se déroule dans 70 pays, la Maison Rose (Bordeaux) accueille jusqu’au 7 octobre une dizaine de Girondines qui veulent passer sous les aiguilles car elles ont vaincu la maladie. Un studio de tatouage est monté spécialement pour cette manifestation.
Sandrine, l’une de ces femmes, parle de sa démarche ainsi : « Après mon cancer du sein, pour reconstruire, je veux que cela se fasse à ma façon, c’est ma féminité et pour cela j’ai fait le choix du tatouage. Ce tatouage occupera la moitié de mon corps libéré de la maladie, non pas comme l’ersatz d’un sein perdu mais comme le conquérant d’un nouveau territoire. »
Huit tatoueuses accompagnent ces femmes dans leur démarche immortalisée par la photographe Nathalie Kaïd que l’on pourra retrouver dans le livre Tatouées, à fleur de Mots.
Dans le monde, une femme meurt toutes les 53 minutes du cancer du sein, en France il y a de nos jours plus de 48 000 cas, et son dépistage à un stade précoce permet d’en guérir 9 cas sur 10 !
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