Tatouage polynésien : les origines
Les origines du mot « tatouage » se trouvent dans les îles polynésiennes. Le mot « tatouage » trouve sa source dans les îles polynésiennes en Océanie. À Tahiti, le mot « tatau » signifie...Les origines du mot « tatouage » se trouvent dans les îles polynésiennes.
Le mot « tatouage » trouve sa source dans les îles polynésiennes en Océanie. À Tahiti, le mot « tatau » signifie frapper. Ce mot dérive lui-même d’une expression polynésienne : « TA-ATUA » étant la combinaison de TA signifiant dessin inscrit dans la peau et ATUA qui signifie esprit. En France, le mot « tatouage » s’immisce dans le langage courant à partir de 1769. En 1858, il est francisé et apparaît dans le dictionnaire.
Les origines du tatouage polynésien : la légende
D’après les légendes polynésiennes, le tatouage est naît auprès des dieux.
Il s’agît d’une pratique créée par les deux fils du dieu Ta’aroa. Ils étaient les membres d’un groupe d’artisans composé du dieu de l’habilité et d’Hina Ere Ere Manua, la fille du premier homme.
Au moment où Hina Ere Ere Manua devient une jeune femme, les deux dieux tombèrent amoureux. Pour la séduire, ils inventent le tatouage et ornent leurs corps de plusieurs motifs. Charmée, la jeune fille succombe à l’art tattoographique et le tatouage apparaît en Polynésie. Dès lors, les dieux transmettent leur savoir aux hommes, considérant cette pratique intéressante.
Les origines du tatouage polynésien : l’histoire
Les origines du tatouage restent floues. Il fut, probablement, amené par des migrants venus d’Asie du Sud Est qui s’installèrent dans les îles de la Polynésie orientale puis occidentale à partir du 2ème siècle avant Jésus-Christ. La pratique du tatouage est pratiqué à grande échelle dans les îles polynésiennes, particulièrement à l’Île des Marquises où l’art tattoographique aurait atteint son apogée (richesse et complexité des motifs).
Qui était tatoué ?
Dans la culture polynésienne, les tatouages symbolisaient la force, le pouvoir et la richesse. Un homme énormément tatoué jouissait d’un prestige social important. Les personnes non-tatouées étaient méprisées.
Le tatouage était un repère social. Il marquait l’appartenance à un territoire précis, un clan, une famille et un rang social. Il représentait, également, des rites sociaux importants (passage à la puberté, mariage, etc.) ainsi que des faits remarquables accomplis par le tatoué (bravoure guerrière, prouesse à la chasse ou la pêche, etc.)
Les hommes et les femmes ne possédaient pas les mêmes tatouages. En effet, les tatouages féminins se limitaient aux mains, aux bras, aux pieds et aux lèvres. Les femmes importantes (femmes des chefs) pouvaient se tatouer les cuisses et les fesses. Les tatouages féminins, contrairement à leurs homologues masculins, étaient plus élégants et mieux exécutés. Les hommes étaient, pour certains, entièrement tatoués. Cependant, le visage restait « vierge » à l’exception de certains guerriers ou quelques prêtres qui portaient des emblèmes particuliers au front ou aux lèvres.
Sublimez votre tatouage avec un bracelet
Si vous avez l’habitude de porter des bijoux, vous devez forcément prendre en compte cette habitude pour votre tatouage. En effet, la disposition au niveau du bras ne sera pas la même en fonction des produits portés. Le bracelet homme doit donc s’adapter parfaitement à votre tatouage que vous souhaitiez une pièce en noir et blanc ou avec des couleurs.
Généralement, les matériaux les plus classiques comme le cuir s’adaptent parfaitement notamment pour la gent masculine.
Si vous adoptez une manchette pour votre tatouage, il sera forcément judicieux d’adopter un bracelet minimaliste avec des grains de café par exemple.
Optez également pour des matériaux nobles comme l’or ou l’argent pour ne pas entacher votre tatouage.
Il serait dommage d’avoir un dessin d’une grande qualité et un bijou d’entrée de gamme qui perdra sa superbe dès la première utilisation. En termes de prix, la qualité a forcément un coût, il faut alors prévoir près de 400 euros pour les références en or et moins de 70 euros pour l’argent. Nous vous conseillons de tester les différentes associations pour savoir si ce bracelet pour homme s’adapte réellement au tatouage. C’est un détail qu’il ne faut pas prendre à la légère.
Pourquoi se faire tatouer ?
Les cultures polynésiennes n’utilisaient pas le langage écrit. Dans ce cas-ci, le tatouage exprimait l’identité et la personnalité du tatoué ainsi que sa généalogie, son rang social et sa maturité sexuelle.
Le tatouage était valorisé par les tribus polynésiennes. Le processus de « marquage » débutait à l’âge de 12 ans (puberté) : désormais, le jeune adulte est identifié au sein de la communauté grâce à des motifs qui le représentent. Le tatouage évolue avec l’individu. Dans les cultures polynésiennes, le tatouage détenait un aspect sacré. Il protégeait les hommes contre la perte du mana et assurait l’essence divine responsable de la santé, de l’équilibre et de la fertilité. Par son aspect indélébile, le tatouage devenait une œuvre inaltérable témoignant des origines, du rang social et des actions accomplies au moment de comparaître devant les dieux.
Les rites et les motifs liés au tatouage polynésien
Les motifs tattoographiques et la position du tatouage sont déterminés par la généalogie, le rang social et l’accomplissement personnel. Les candidats au tatouage doivent subir une « période de purification » où ils devront jeûner et s’abstenir sexuellement.
Au moment de l’acte de tatouage, le candidat est immobilisé dans un étau composé de troncs de bananiers. Il est fermement maintenu. Le tatoueur scande un chant rythmé par le battement du maillet. Instantanément, le sang est essuyé : les gouttes ne doivent pas toucher la terre.
Nous pouvons distinguer quatre types de tatouages.
- Les tatouages destinés aux dieux, aux prêtres et aux ari’i. Ces tatouages ont un caractère héréditaires.
- Les tatouages hui ari’i destinés aux chefs de clans.
- Les tatouages hui to’a, hui ra’atira ET ïato’ai, manahune pour les chefs de guerres et les guerriers.
Le tatouage polynésien aujourd’hui
Aujourd’hui, le tatouage polynésien est remis au goût du jour. Il se popularise auprès des jeunes polynésiens en quête d’un retour aux valeurs traditionnelles et culturelles (identité retrouvée). Dans les pays occidentaux, une multitude de tatoueurs pratiquent le tatouage polynésien : esthétique ou symbolique. Cet engouement a débuté dans les années 1980.
Voilà une sélection de quelques tatouages polynésiens remarquables !