Héros (et hérauts) du tatouage old school américain

Héros (et hérauts) du tatouage old school américain En 2016, les tatouages ornent le corps de plus en plus de personnes, et s’ils se déclinent en de nombreux styles,...

Le 23 février 2016

Héros (et hérauts) du tatouage old school américain

En 2016, les tatouages ornent le corps de plus en plus de personnes, et s’ils se déclinent en de nombreux styles, le old school américain est toujours apprécié et respecté par les passionné(e)s de l’encre.

Les représentants du old school américain ont beaucoup apporté au tatouage. Difficile de ne pas évoquer le cas de Norman Keith Collins alias Sailor Jerry (1911 – 1973). De nombreux marins de l’US Navy ont porté ses tatouages qu’ils pouvaient se faire encrer du côté
d’Hawaï lors d’une escale. Ce loup de mer engagé dans l’US Navy à l’âge de 19 ans entame son apprentissage de l’encre sous la férule de Gib « Tatts » Thomas ; lui aussi un grand voyageur, il s’installera par la suite à Chicago. Sailor Jerry a fait ses premiers tatouages sur des clochards (célestes!) qui voyageaient via le réseau ferroviaire américain d’un bout à l’autre des USA.

Ed Hardy, toujours vivant, et Mike Malone aka Rollo Banks (1942 – 2007) peuvent être considérés comme les dépositaires de l’héritage de Sailor Jerry qui a fait beaucoup pour le tatouage (nouvelles formes d’aiguilles, aiguilles jetables, stérilisation, etc.). En matière de dessin, Norman Keith Collins était incontestablement inspiré par le folklore des marins et de la marine, mais il tire également son savoir-faire de praticiens japonais de l’encre avec lesquels il a entretenu une grande correspondance. Il serait aussi possible de parler de Martin Hildebrandt, immigré allemand, qui a ouvert au milieu du XIX^e siècle un salon de tatouage à New York et est considéré comme le premier tatoueur professionnel. De nos jours, en matière de tatouages old school, la Saint Louis Old School Tattoo Expo est the place to be pour découvrir ce style dont le succès ne se dément pas et évolue, perdure, grâce aux nouvelles générations de personnes tatouées.