Quand la gravure devient tatouage

La gravure retrouve une seconde jeunesse grâce au tatouage.  À l’origine, la gravure sur bois, est un vieux procédé utilisé depuis plusieurs siècles pour reproduire une image, un texte....
Le 7 avril 2016

La gravure retrouve une seconde jeunesse grâce au tatouage. 

À l’origine, la gravure sur bois, est un vieux procédé utilisé depuis plusieurs siècles pour reproduire une image, un texte. Elle a été remplacée par la lithographie dans le courant du XIXe siècle. Et la planète tatouage, toujours à la recherche de nouvelles choses esthétiques à piquer, s’intéresse beaucoup à ces anciennes images qui retrouvent une seconde jeunesse sur la peau des passionnés de l’encre. On pourrait presque dire qu’à l’heure du numérique, le tatouage sort un peu de l’oubli une ancienne technique qui n’est plus beaucoup enseignée et utilisée.

En France, en matière de tatouages dans le style gravure, il est possible de parler de Jean-Luc Navette (sans doute le plus reconnu), Willem (Sangpiternel, Strasbourg), Maud Dardeau (Tin-Tin Tatouage) ou bien encore Gaël Ricci, Noir Mécanique. Mais il y en a bien d’autres tout aussi talentueux. Maud Dardeau a accordé un entretien à Derm Ink, et donne quelques clefs intéressantes pour un peu mieux saisir ce que sont ces tatouages qui reproduisent des gravures. On peut déjà s’accorder pour dire que dans ce style de tatouage, le travail de l’encre noire prédomine. Elle est reine. En termes de références, parmi les graveurs, on peut citer des noms comme Albrecht Dürer, Gustave Doré. La tatoueuse Maud Dardeau, qui défend par ailleurs une carrière de peintre, n’hésite pas à puiser dans les créations de ces deux hommes, un peu comme une DJ. « Souvent quand je les reprends pour mes tattoos, je les détourne. Par exemple, pour mon prochain dos, je reprends un Lucifer de Gustave Doré, mais j’ai mélangé au moins 12 tableaux de Gustave Doré pour en former un seul. J’aime bien les remonter, les remixer. »    

Toujours en matière de gravures anciennes et de tatouages, deux bibliothécaire bordelaises, Cécile et Virginie, ont créé le projet Dermographus. Elles ont tiré des fonds patrimoniaux de la bibliothèque de Mériadeck des gravures anciennes. Ces vieux documents ont été copiés par  Matthieu et MicHell de L’Homme invisible pour tatouer certaines pièces.  Si vous voulez découvrir ces différentes images, cliquez sur le lien ci-dessous.   

Lien vers les gravures du projet Dermographus

Tatoueur : Ien Levin

Ien Levin tatouage gravure

Tatoueur : Maud Dardeau

Tatouage en gravure

Tatoueur : Willem

Tatouage gravure

Tatoueur : Willem

Willem Sangpiternel Tatouage gravure

 


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