Retour à propos de l’Irezumi – Tatouage japonais
Vraie institution au Japon, l’irezumi occupe une place de choix dans le monde du tatouage. Majestueux et imposant, un irezumi peut embrasser la totalité du corps – même si...Vraie institution au Japon, l’irezumi occupe une place de choix dans le monde du tatouage.
Majestueux et imposant, un irezumi peut embrasser la totalité du corps – même si une parure encrée par l’un des maîtres japonais comme Horiyoshi III courant du cou aux fesses est déjà plus que respectable. Piquer un irezumi, dans les règles de l’art, est un véritable engagement personnel demandant du temps, de l’argent, voire quelques années.
Horiyoshi III
Et l’une de ses oeuvres
Manami Okazaki, auteure de Tatouage au Japon : style traditionnel et moderne, apporte un éclairage intéressant sur la situation actuelle du tatouage dans son pays. Elle avance que les yakuzas en font de moins en moins, le propriétaire d’un onsen (bain thermal japonais) commence à faire le distinguo entre le tatouage traditionnel japonais et ceux modernes, décoratifs. L’entrée des bains n’est plus automatiquement interdite aux personnes tatouées. Petit à petit, les choses changent au Japon où le tatouage est présent depuis très longtemps.
Chez les Aïnous, premiers occupants du Japon, le tatouage était pratiqué pour renseigner sur le statut social d’une personne, embellir une femme.
Puis durant l’ère Kofun (250 à 538 après Jésus-Christ), la destinée du tatouage change du tout au tout car il sert à « marquer » les criminels. Wikipédia explique qu’il est utilisé comme une punition et « remplace l’amputation du nez et des oreilles (…) ». Il faut attendre l’ère Edo (1603 à 1867) où la publication du Kojiki apporte un second souffle à la pratique du tatouage car l’ouvrage opère une distinction entre ceux « prestigieux » et « crapuleux ». L’irezumi commence à acquérir ses lettres de noblesse… ou pas ! La question n’est pas tranchée du point de vue académique, durant cette période, l’irezumi était porté par des personnes riches alors que d’autres universitaires japonais affirment que c’était avant tout les personnes les plus pauvres qui étaient tatouées. L’irezumi était aussi utilisé par les prostituées pour s’embellir, et les pompiers qui y voyaient une protection spirituelle.
Ce revival encré s’arrête avec le début de l’ère Meiji (1868 à 1912) où le tatouage est à nouveau déconsidéré pour ne pas choquer les Occidentaux… qui aujourd’hui adorent l’encre.
Le tatouage est à nouveau autorisé après la Seconde Guerre mondiale, mais il est mal vu par les Japonais même si maintenant la jeunesse japonaise se laisse tenter par de petites pièces.
Voilà une sélection de tatoueurs, français et étrangers, qui se sont essayés avec beaucoup de succès au style de tatouage japonais.
Tatoueur : Alix Gé
Tatoueur : Chirs Crooks (Irlande)
Tatoueur : Codonnell
Tatoueur : Damien Rodriguez
Tatoueur : Daru Manu
Tatoueur : Guicho
Tatoueur : Henrik
Tatoueur : Kiki Punk
Tatoueur : Ricodaruma
Tatoueur : Romain C
Tatoueur : Tin-Tin
Tatoueur : Mathias Bugo
Tatoueur : Easy Sacha
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