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Le blackout tattoo : effet de mode ?

En partageant via Instagram une photo sur laquelle apparaît l’une de ses clientes portant un tatouage dans le style blackout tattoo, Chester Lee, ne se doutait peut-être pas qu’elle...

Le 6 avril 2016

En partageant via Instagram une photo sur laquelle apparaît l’une de ses clientes portant un tatouage dans le style blackout tattoo, Chester Lee, ne se doutait peut-être pas qu’elle aurait un tel écho sur le web.

« Blackout tattoo ». Le sujet a fait couler de l’encre et vrombir les claviers ces derniers jours dans les rédactions. Chester Lee officie depuis déjà cinq ans dans cette veine encrée qui fait parler d’elle sur Internet. Le hashtag #blackouttattoo que l’on peut suivre sur l’application Instagram permet de constater que le blackout tattoo compte des aficionados qui ont osé s’essayer à ce nouveau style de tatouage qui en impose. Il faut bien le reconnaître, le blackout tattoo ne donne pas dans la petite parure corporelle minimaliste.

Le blackout tattoo puise ses racines dans le tatouage tribal et une technique utilisée par les tatoueurs pour recouvrir des tatouages que l’on peut regretter – comme le nom d’une ancienne amoureuse, mais on peut également signaler que certains tatouages amoureux évitent ce désagrément, enfin c’est une autre histoire. Le tatoueur singapourien précise qu’un tel tatouage demande beaucoup de travail et que cela peut être douloureux. Plusieurs rendez-vous sont nécessaires pour arriver à un beau résultat où le travail de la couleur noire prend toute son ampleur.

Chester Lee pique du côté d’Oracle Tattoo, à Singapour, et est considéré comme le chef de file du blackout tattoo. Plus proche, en Europe, ce style de tatouage est pratiqué par les studios londoniens Northside Tattooz et Second City Tattoo Club.

Mais bon, dans l’histoire, il est difficile de ne pas avoir une petite pensée pour les dermatologues qui vont s’arracher les implants capillaires, lorsqu’ils découvriront que la pièce à enlever au laser est un tatouage blackout tattoo !