L’auteur du « sapin crevé » condamné à payer pour son tatouage raté !
Didier Jacquemin et son « sapin crevé » vous vous en souvenez forcément ! Ce Belge qui, entre excès de confiance et naiveté, avait confié son avant-bras à une tatoueuse lui...Didier Jacquemin et son « sapin crevé » vous vous en souvenez forcément ! Ce Belge qui, entre excès de confiance et naiveté, avait confié son avant-bras à une tatoueuse lui demandant de lui tatouer un paysage de forêt.
A l’époque il raconte : « La tatoueuse ne m’a montré aucun motif, mais je n’étais pas tracassé. Elle avait déjà tatoué mon compagnon à main levée et le résultat était très joli alors j’étais en confiance »
Grave erreur Dédé…
Pourtant Dédé avait un signe annonciateur mais il n’en a pas tenu compte. « Quand elle m’a dessiné l’esquisse sur le bras, j’ai bien vu que ça ne ressemblait pas à ce que je voulais. Elle m’a dit que c’était normal, que c’était simplement le branchage, et que ce serait plus vivant après »
Finalement Dédé hallucine totalement en voyant le résultat et on le comprend. Mais le liègeois ne se dégonfle pas et il décide d’attaquer sa tatoueuse en justice.
« J’ai choisi d’attaquer la tatoueuse en justice pour récupérer ce que m’a coûté le sapin, mais aussi obtenir de quoi payer les frais de recouvrement du tatouage. La procédure a traîné en longueur, ce qui fait que je n’ai pu commencer le recouvrement qu’en avril 2016… alors que je me coltinais le sapin depuis janvier 2015 »
Et triple peine pour la tatoueuse qui a du rembourser son client, lui offrir la cover (réalisée par un autre tatoueur, vous l’aurez compris) et qui va très probablement mettre la clé sous la porte après ce très vilain coup de pub.
La question qu’on se pose tous désormais est de savoir si cette décision des juges belges pourraient faire un jour jurisprudence en France à l’aide d’un petit coup de pouce de Bruxelles.
Si c’est le cas de nombreux « tatoueurs » pourront se demander s’il n’est pas temps pour eux de faire leur valise et partir très loin d’ici !