Keith Anderson et les tatouages de son fils de quatre ans
Chaque année, son fils lui dessine un tatouage. Le tatouage se démocratise de plus en plus, et les motifs choisis rivalisent d’ingéniosité… plus ou moins ! Des étoiles en...
Chaque année, son fils lui dessine un tatouage.
Le tatouage se démocratise de plus en plus, et les motifs choisis rivalisent d’ingéniosité… plus ou moins !
Des étoiles en passant par les signes « infini », des œuvres d’art hyperréalistes aux motifs les plus simples. Les significations aussi : du plus profond au plus kitch, il n’y a pas de limites ni frontières…
Keith Anderson, un papa vivant en Ontario au Canada, a lui aussi, voulu un tatouage qui sorte de l’ordinaire, plein de sens et originalité.
Si les dessins d’enfants terminent à l’accoutumé sur la porte du frigo ou les tableaux en liège, ce père de famille a décidé d’en faire un tout autre usage.
Il les emporte avec lui, mais pas au bureau (où il pourrait les encadrer), mais encrés dans sa peau.
Keith Anderson a instauré un petit rituel très singulier avec son fils Kai depuis plusieurs années maintenant, avant tout pour rendre un hommage tout particulier à son fils et à l’effort qu’il semble mettre quant à la réalisation de ses dessins.
Depuis que Kai est en maternelle, ce père se fait tatouer un de ses dessins par an, ils choisissent ensemble celui qu’ils préfèrent « et hop, chez le tatoueur ! ».
Ils ont commencé quand Kai était en maternelle et avait tout juste l’âge d’avoir conscience de ce qu’il dessinait… une marguerite…
Puis une maison avec son prénom (à 4 ans)
Un hippocampe (à 6 ans)
Une feuille d’érable patriotique (à 7 ans)
Et le préféré de Keith, un vitrail, que Kai a dessiné quand il avait 8 ans.
Sans s’arrêter là, un robot (à 10 ans) que le père a aussi fait reproduire sur son mug.
Oui il y a un côté « trop chou » dans cette histoire, et encore plus depuis que Kai a eu 12 ans et qu’il a le droit d’accompagner son père chez le tatoueur pour lui-même tatouer une partie de ses propres dessins (généralement des remplissages).
Tous ces dessins commencent d’ailleurs à bien remplir le bras droit du père, qui a d’ores et déjà demandé à son fils de réduire la taille de ses dessins, en prévention par souci d’espace, pour pouvoir continuer encore longtemps.
Autant dire qu’ils ont pris une certaine habitude avec ce rituel annuel, et ne comptent pas s’arrêter là.
Kai en est très fier, et Keith dit qu’il continuera tant que son fils en aura envie.