La tatoueuse précise que : « La principale différence avec le tatouage de reconstruction classique ou tatouage médical, réside dans les pigments utilisés. Dans le cas du tatouage 3D de reconstruction, on utilise les mêmes pigments que ceux utilisés dans les salons de tatouage. Ce sont des pigments permanents qui, à la différence des pigments médicaux labiles utilisés à l’hôpital, ou des pigments qui servent au maquillage semi-permanent en institut, ne vont pas s’estomper au fil du temps. C’est donc un acte définitif qui permet aux ex-patientes de retourner à leur vie. »
Et de continuer : « L’autre spécificité de ce tatouage réside dans l’approche artistique. La technique du dessin 3D, qui confère son réalisme au tatouage, s’apprend. C’est ce que je suis allée chercher dans la formation que j’ai reçue de la tatoueuse nord-américaine Stacie-Rae Weir. C’est d’ailleurs grâce à ce réalisme que les femmes peuvent par exemple se passer de la reconstruction du téton, qui consiste en une opération assez douloureuse puisqu’on prélève des lambeaux de peau au niveau des parties intimes pour les greffer sur le sein. »
Sachez également que le tatouage 3D mammaire coûte (pour les deux seins) 600 euros et est (seulement !) remboursé 125 euros par la Sécurité social.